Retour aux années 50 - Paris des Poètes et de Saint-Germain-des-Prés - MKProd
newsletter

Exposition - Vente
Retour aux Années 50
Le Paris des Poètes et de Saint-Germains-des-Prés

Jean-Claude LACROIX
Photographies Argentiques

René Barsot
Tirages Argentiques

Du Dimanche 11 juin au Dimanche 16 juillet 2023

Horaires de l’exposition

Du lundi au vendredi sur rendez-vous

Au n° (0)79/382.51.68

Samedi de 15h00 à 18h30

Dimanche de 15h00 à 18h00 

Vernissage
Dimanche 11 juin 2023 
de 16h00 à 21h00

En présence de
J.Claude Lacroix  (photographie)
et de René Barsot (tirage)

Dès 17 h30

Le vernissage de « Retour sur les années cinquante» sera agrémenté d’un concert donné par le « MINOTAURUS JAZZ QUARTET »,

un groupe de jazz manouche qui rendra hommage à DjangoReinhardt, figure incontournable de cette décennie, à l’occasion du septantième anniversaire de sa mort.
Cette formation est placée sous la direction du guitariste Tobias Kirshmeier, grand spécialiste de Django. Il sera accompagné du violoniste Johannes Blumenröther qui, après avoir fait carrière comme premier violon de l’Orchestre symphonique de Fribourg, s’oriente vers le jazz comme une gourmandise.

L’accompagnement est assuré par Hervé Depoire  à la guitare  et  Alain Quai  à la contrebasse. Tous deux assurent une rythmique dont la rigueur et le swing puissant et jubilatoire soutiennent efficacement  les mélodistes.

Leur répertoire, puisé dans les standards du Quintette du Hot Club de France dont Django Reinhardt et Stéphane Grappelli étaient les éléments phares, s’enrichit d’œuvres plus personnelles qui fleurent bon les musiques d’Europe Centrale.

Jean-Claude LACROIX, grand amateur de jazz et lui-même musicien a tenu à avoir le Minotaurus Jazz Quartet à ses côtés pour ce vernissage qui, rappelons le, exposera des photographies de Paris des années 50 ainsi qu’un choix de pochettes de disques dont il a été le concepteur.

MINOTAURUS JAZZ QUARTET

Extrait du concert donné lors du vernissage de l’Exposition « Retour aux années 50 » dans un hommage  à Django Reinhardt – figure emblématique de cette époque d’après-guerre

 

FOOD TRUCK

https://
www.cafedelacollegiale.ch/
foodtruck

Finissage
Dimanche 16 juillet 2023
A partir de 15h00

En présence de
J.Claude Lacroix (photographie)

Dès 16h00
Buvette solidaire

 

Dès 17h30 
CONCERT-GUINGUETTE 

avec « Graines de Liens »

Un duo formé de 
Bernard Fougeirol
http://balade.en.brassensie.free.fr/

et l’artiste suisse
Christine Niggeler

https://plus.wikimonde.com/wiki/Christine_Niggeler 

https://www.youtube.com/channel/

En 1987, alors qu’elle enseigne la musique au Gymnase de Montbenon, à Lausanne, elle fonde le chœur Acratopège, ensemble amateur qui tente de jongler entre les accords et les arpèges d’un répertoire mêlant musique sacrée, lied romantique et chants traditionnels et folkloriques de tous horizons. 

Ces deux artistes uniront leur talent et  nous entraîneront dans le Paris des années 50 tout en égrenant les ritournelles du temps des zazous, période où les rêves étaient permis, les jupes virevoltantes, et le rythme endiablé…

 

http://www.harlemhotseven.ch/musiker-fra.htm

Peter Gschwend à la batterie 

Il est presque superflu de présenter notre nouveau membre de l’orchestre, car il est depuis des décennies le « Monsieur Swing » des meilleurs orchestres de jazz vieux style qui se sont produits entre Zurich et Genève. Il maîtrise parfaitement tous les rythmes, du New-Orleans au Dixieland, en passant par le Swing. 

N’omade pizza – JAËL

PIZZAS AU FEU DE BOIS

https://nomadepizza.ch
/tournee-food-truck/

Cuisinière de métier, Jael propose les pizzas Nomade depuis août 2019. Retrouvez-là lors de sa tournée dans la région de Grandson – Concise.

 

Jean-Claude Lacroix, né en 1932, a connu la guerre étant enfant et l’a raconté dans l’annuaire des anciens élèves du Collège Jérôme de Vesoul. Il a connu la libération par les américains et, avec eux, le jazz, qu’il a pratiqué avec passion.

A la fin de ses études secondaires à Vesoul, il suit pendant un an des cours aux Beaux-Arts de Besançon, en section Arts Déco, puis étudie pendant deux ans la photographie à l’Ecole nationale de la rue Vaugirard (école qui deviendra par la suite : Ecole Louis Lumière, dont Jean-jacques Annaud fut, entre autres, un des élèves). Après 18 mois de service à Belfort et un an en Kabylie, il intégre la société de production musicale Pathé-Marconi ( aujourd’hui EMI) en qualité de concepteur -réalisateur des pochettes de disques. 


Son parcours professionnel le conduit ensuite au sein des départements publicité de grandes entreprises et il termine sa carrière comme consultant en communication. Cet itinéraire singulier, fait d’art, de poésie, d’amitié et de musique, amène Jean-Claude Lacroix à revenir dans sa Franche-Comté natale pour y retrouver ses racines. 


C’est l’homme des images, qu’il n’a jamais cessé d’être, qui vous invite à partager s découverte d’un monde oublié : Le Paris des années 50.

Gaëlle Galdin

Espace Phare au premier plan 
Terrasse de l’ancien Restaurant  

L’Espace Phare 
Place de l’Eglise, 2 
1426 Concise

Places de parc à proximité

Ligne de Bus 630 Arrêt « Concise Village »


Coordonnées GPS

 

Latitude N 46 51 8.303

Longitude E 6 43 0,821

 

Latitude : 46, 8523063

Longitude : 6,718948

 

Jean-Claude Lacroix photographié par René Barsot


Jean-Claude Lacroix

Vesoul

Jean-Claude Lacroix photographié par René Barsot

Jean-Claude Lacroix photographié par René Barsot

Le livret le Paris des Années 50
est en vente à la galerie au prix de  

CHF 40.00 

Jean-Claude Lacroix photographie argentique
René Barsot Tirage argentique

Paris 1980 – 1983
Ecole Du Louvre
Besançon 1978 – 1984
Ecole Régionale Des Beaux-Arts erba

René Barsot

Photographie
Développement et tirage argentique

Photographie numérique
Dessinateur 
Musicien Jazz Manouche
Cuisinier

21 Rue Principale

25 320 Busy, France

 

renebarsot@wanadoo.fr

Téléphone : +33 3 81 65 12 06

Facebook.com ;
renebarsot.photographe

Instagram :renebarsot25

LE TRAVAIL DU TIREUR ARGENTIQUE 
 

« Un instant. Quelques heures. Une nuit peut-être. A coup sûr, hors d’un temps convenu appartenant à ceux qui scrutent la trotteuse de leur montre.

Depuis quelques jours déjà, je regarde ce négatif. Peut-être est-ce lui qui me regarde. Il raconte une histoire. Image inscrite sur un presque carré d’acétate translucide. Fragile. Précieuse de ses 70 ans.

Jean-Claude, en 1954, a capturé le 1/125° de cette seconde devenue éternelle. « En ce temps là, on ne déclenchait qu’une seule fois » .

Un rectangle presque transparent, tout en blanc et en noir, comme une partition musicale. Après plus de 40 années de pratique, je déchiffre rapidement ces valeurs inversées.

Un parc, des hommes assis, des nuages lourds. Certes. Mais que raconte vraiment cette image ?

L’acte photographique demande fatalement une interprétation. Mettre « sa patte » de tireur mais sans trahir l’intention de l’auteur. Ecouter … Ecouter encore ce qu’il me confie avec une mémoire sans faille, sur l’histoire de ce cliché.

Dans le noir du laboratoire, à peine éclairé par une lampe rouge, étoile discrète guidant chacun de mes gestes, j’installe le négatif dans le passe-vue de l’agrandisseur, bricolé pour l’occasion, compte-tenu d’un format peu conforme. Un soufflet de cuir pour faire la mise au point. L’image est projetée sur le plateau. Format 30/40cm.

Je deviens musicien, assis comme devant un piano.

Temps de pose ? Grade du papier ? Diaphragme ? A moins qu’il s’agisse de choisir entre gamme mineure ou majeure. Modérato ou allégretto…

Je glisse une bande de papier sensible sous les lames du margeur. Un premier essai. Trente-cinq secondes plus tard, je la plonge dans le bain révélateur. Deux minutes. Puis petit tour dans le bain d’arrêt avant de terminer dans le fixateur. Là, je peux allumer la lumière blanche pour enfin découvrir l’image en positif. A coup sûr, il manque de la densité et un brin de contraste. Il me faudra faire quatre ou cinq essais avant de lancer le tirage définitif. A nouveau dans l’obscurité, je fais danser mes mains sous l’agrandisseur pour attraper ou ajouter de la lumière, dans un rapport avec elle devenu sensuel, selon qu’une zone est trop claire ou trop foncée.

L’espace d’un instant, je me sens magicien, soucieux que mes tours de passe-passe ne soient pas trop visibles aux yeux des spectateurs.

Mais le plus beau cadeau est le sourire pudique et discret de Jean-Claude, comme celui d’un éternel enfant retrouvant sa petite boite en fer alors oubliée dans un coin de grenier, pleine des bouts de vie de son Paris des années 50…

Bravo l’artiste et surtout, continue à nous « parler d’un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaitre »…

René BARSOT. Avril 2023

Articles parus dans
Le journal Le Littoral Région (CH) et dans l’Est Républicain de Vesoul